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L'ADOLESCENT DYSGRAPHIQUE : QUI EST-IL ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La dysgraphie à l’adolescence ne se manifeste pas de la même façon qu’à l’école primaire à cause de la personnalisation de l’écriture. Le manuel du BHK ADO, échelle d'évaluation rapide de l'écriture chez l'adolescent (2013), caractérise l’écriture de l’adolescent dysgraphique par son manque de stabilité et de lisibilité, tout en précisant que les adolescents dysgraphiques constituent un groupe hétérogène. A cet égard, on peut noter que les critères les plus attients chez les adolescents dysgraphiques lors de la passation du BHK Ado sont les critères de "lettres ambigues", "variation de hauteur des lettres tronc" et "les télescopages".

Par conséquent elle constitue un handicap plus ou moins grand selon le degré d’importance du trouble et ses éventuels troubles associés (dyslexie...).

 

Sur le plan scolaire, la dysgraphie pose problème dès lors que l’écriture est trop lente, ou illisible, faisant courir à l’adolescent le risque d’un échec. Notamment les évaluations scolaires se font surtout par écrit au collège et au lycée, et les enseignants ont tendance à noter moins bien les copies mal écrites. Par ailleurs l'écriture n'étant pas automatisée l'adolescent se retrouve en double tâche constante. Il fournit donc un effort plus important que les autres, mais obtient de moins bons résultats.

Sur le plan du développement personnel et social, la dysgraphie peut avoir une répercussion sur l’état psychique et émotionnel du jeune. L’écriture est vécue comme un échec. C'est une source d’anxiété, de dégradation de l’image de soi et du rapport à l’autre. L'adolescent ne se reconnaît pas dans son écriture, est jugé illisible par les autres, ce qui peut engendrer un évitement du geste graphique. 

 

 

 

 

par Véronique Beaussart

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