La dysgraphie fait partie de l'ensemble des « troubles dys », à savoir des troubles cognitifs induisant des difficultés d'apprentissage importants. La dysgraphie désigne un trouble de l'écriture qu'aucune cause neurologique ou intellectuelle ne peut expliquer. Elle ne peut être mise en évidence qu'après l'âge de 7 ans. Ses manifestations sont variables : lettres mal formées, mauvaise tenue du stylo accompagnée de douleurs dans le bras, le poignet ou la main, écriture illisible, mauvaise occupation de l'espace-feuille, graphisme brouillon...
La dysgraphie touche l'enfant et l'adolescent et peut perdurer jusqu'à l'âge adulte. Elle concerne 5 à 20 % des enfants normalement scolarisés, et 3 arçons pour une fille.
Chez l'adolescent, la dysgraphie se manifeste par une écriture instable et illisible. Elle a des conséquences sur le plan scolaire (malus lors des évaluations, coût cognitif important, risque d'échec scolaire accru), et sur le plan du développement personnel et social (anxiété et dégradation de l'estime de soi).